Démonstration du caractère philosophique de la question : a) Faire la démonstration du caractère fondamental de la question (en identifiant clairement au moins une conséquence significative) : Les jugements de valeur et d’interprétation sont parmi les plus fréquents et leurs enjeux sont déterminants. Une autre critique du conséquentialisme et de son absence de définition de ce qui est bon ou mauvais pour tous en tout temps, est que nul ne peut prévoir « réellement » les conséquences réelles de ses actions (à moins d'être devin). De nombreuses théories conséquentialistes semblent ne prendre en compte que des humains et leurs relations avec d'autres humains. Plus précisément, ces règles peuvent-être enfreintes lorsque leur observance mènerait à des conséquences trop négatives. Ethique de la considération (ORDRE PHILOS) (French Edition) eBook: Pelluchon, Corine: Amazon.co.uk: Kindle Store Select Your Cookie Preferences We use cookies and similar tools to enhance your shopping experience, to provide our services, understand how customers use our services so we can make improvements, and display ads. John Stuart Mill, dans son exposé de l'utilitarisme, a proposé de hiérarchiser les plaisirs, c'est-à-dire d'attribuer une valeur plus importante à la poursuite de certains types de plaisirs qu'à la poursuite de certains autres[8]. Alors que Socrate s’efforçait de trouver des conceptions véridiques et universelles concernant des vertus/valeurs comme la justice et la sagesse, Protagoras et les sophistes soutenaient au contraire que la « vérité » est relative (relative à notre sensibilité, notre culture, notre époque, etc.). C’est contradictoire, ce n’est pas cohérent logiquement ! Par exemple, c’est aussi le cas lorsque des couples ne s’entendent pas sur ce qui constitue une bonne éducation pour leur enfant. Pour aller plus loin : suggestions de lecture. Il en est de même si une personne dit qu’on doit la croire que c’est un jugement de valeur vrai, valable, d’affirmer qu’il n’y a pas de vérité dans les jugements de valeur. Dans la même veine, on trouve aussi le conséquentialisme esthétique, qui adopte pour but de produire du beau. Ainsi dans une théorie neutre pour l'agent, mes propres buts ne comptent pas plus que ceux des autres dans l'évaluation morale déterminant quelle action je devrais choisir d'effectuer. On peut envisager un conséquentialisme focalisé sur les actions spécifiques. On oppose souvent le conséquentialisme au déontologisme. Qui est le principal bénéficiaire d'une action morale ? Pourtant, si chacun a « sa » propre vérité, c’est qu’il n’y a plus de vérité : tout ne serait en fait qu’une affaire d’opinions et de convictions personnelles. Craignant le risque d'une position inconfortable, les gens préféreraient qu'existent des protections des minorités et des droits humains plutôt qu'une société strictement conséquentialiste. Il collabore à PhiloTR depuis 2005. Ces exemples alternent avec des exemples de bonne pratique, le meilleur étant une résolution, adoptée avec succès par le National Trust, visant à protéger des arbres très anciens et à expliquer leur signification au public. Pour Jeremy Bentham lui-même, souvent perçu comme le fondateur de l'utilitarisme, les animaux non-humains font l'objet d'un véritable questionnement moral. Tout ceci a aussi des impacts dans nos rapports avec les autres : si vraiment on considère qu’il n’y a pas de vérité (ni donc de fausseté) dans les jugements de valeur des uns et des autres, dans nos opinions, alors nos relations envers les opinions des autres se réduisent à n’avoir aucune autre valeur que le ressenti passant selon les cas de soit « j’aime », soit « j’aime pas », soit « je m’en fous et ça me laisse indifférent ». Autre exemple, quelqu’un qui dirait « je n’ai pas envie de ça » peut avoir pour origine au contraire, un fort désir inconscient de ce que l’envie rejette. Depuis lors, le terme a largement investi la théorie morale anglophone. Cependant, certains utilitaristes contemporains tels que Peter Singer[réf. Elle confirme et codifie des pratiques existantes, comme l'absence d'obstination déraisonnable ou le droit au refus de soins. Un ingénieur peut la refuser en disant simplement qu’il est obligé d’obéir aux règles de son ordre professionnel. Rawls affirme que dans cette position, n'importe qui choisirait un système déontologique reposant sur des valeurs telles que la liberté d'expression et les droits de base dans la société. On peut aussi opposer le conséquentialisme aux théories morales de la vertu ou de la grandeur morale. Un ingénieur peut la refuser en disant simplement qu‘il est obligé d‘obéir aux règles de son ordre professionnel. La critique historiciste : il suffit de relire l'histoire des hommes pour entendre que la définition du bien et du mal reste toujours relative à nos désirs et caprices, voire à l'époque ou la situation. En somme, Protagoras voulait rappeler que l’on n’est que des êtres humains et qu’on ne peut pas prétendre que notre point de vue humain/culturel est l’équivalent d’un point de vue absolu, neutre et intemporel, car sinon ça serait prétendre que notre avis humain est l’équivalent d’un point de vue « divin » – éternel, omniscient, juste et absolu. De la même façon, les autres étudiants et étudiantes pourraient, intentionnellement ou non, modifier … Cette situation m’amène donc à me poser la question suivante : Sujet posé (la question philosophique – avec, en souligné, les concepts-clés). Conséquentialisme et autres théories morales, Critiques fondées sur la négligence du caractère, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Conséquentialisme&oldid=181295606, Article contenant un appel à traduction en anglais, Portail:Sciences humaines et sociales/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Le conséquentialisme assimile conséquence visée et conséquence prévue, ce qui pousse Cyrille Michon à dire qu'il constitue une corruption de la pensée morale[3]. Quoiqu’il m’a cependant semblé que cette objection tend à se contredire, puisqu’elle revient ultimement à considérer qu’il est vrai qu’il n’y a pas de vérité. C’est de considération et d’intentionnalité dont il est question et pas du type de moyens auxquels on a recours. Aristote (384-322 av. J'entends ici montrer l'importance de détacher un niveau méta-éthique neutre éthiquement, et non pas adossé à une éthique … Ce qui est d'abord en jeu ici, c'est la responsabilité de l'agent. L'AEMF devrait également consulter toutes les autorités concernées, par exemple l'Agence de coopération des régulateurs de l'énergie, afin que les particularités de ces secteurs soient pleinement prises en considération. C’est-à-dire que tout ce qui peut être jugé ou connu l’est toujours par un individu, ou par une communauté d’individus. Exemple venant illustrer l’argument de la réponse à l’objection : Dans cet argument pour répondre à l’objection, il s’agissait de faire ressortir l’exigence d’une cohérence interne. Livres numériques en éditions « …, (ISSN par Bibliothèque et Archives Canada), Pour nous contacter :
Il affirme que le conséquentialisme requiert des agents moraux d'adopter un regard strictement impersonnel sur toutes les actions, vu que seules les conséquences importent et non ceux qui les produisent. Cette philosophie ne saurait donc être réellement considérée comme une éthique ou comme une morale, car précisément elle donne à chacun le loisir d'agir « selon son gout du moment » afin que les conséquences de son action lui soient toujours bénéfiques. b) Faire la démonstration du caractère controversé de la question : Cette question est très certainement controversée, et en y songeant, on peut se demander qui peut établir ce qui est vrai, qui peut légitimement décider qu’une opinion ou une interprétation est meilleure qu’une autre. Le conséquentialisme fait partie des éthiques téléologiques et constitue l'ensemble des théories morales qui soutiennent que ce sont les conséquences d'une action donnée qui doivent constituer la base de tout jugement moral de ladite action. Un agent moral individuel, après tout, ne connaît qu'une petite partie de la situation dans laquelle il se trouve, et donc des conséquences que peut avoir une ligne de conduite donnée. Ainsi, on retrouve des dilemmes de l'éthique de la sollicitude chez les groupes de … La loi Leonetti vise à limiter l'acharnement thérapeutique. Ainsi, on peut chercher à accroître l'égalité matérielle, ou la liberté politique à la place de plaisirs plus éphémères. Elle repose sur une éthique fondée sur l'acceptation de la mort et exprimée par la formule « Laisser mourir sans faire mourir ». Retrouvez tous les articles, émissions et podcasts de France Culture autour du livre : Ethique de la considération de Corine Pelluchon. Gass affirme que la raison qu'une théorie morale peut avancer pour justifier l'immoralité de l'acte de le cuire, par exemple la raison « cela n'aboutit pas à de bons résultats », est absurde. Qu'est-ce qui détermine la valeur des conséquences ? Au minimum, toute théorie morale conséquentialiste doit définir le critère déterminant si les conséquences sont bonnes et dans quelle mesure. Les théoriciens se divisent sur la question de savoir si le comportement moral doit être déterminé par les seules règles ou non. Qui voudrait faire des affaires avec une personne qui n’a pas la même opinion de l’honnêteté qu’elle ? Une action a toujours un effet, les conséquences, sur des êtres vivants et/ou sur des choses. Cet exemple de SWOT de Google présente les facteurs internes (forces et faiblesses) et les facteurs externes (opportunités et menaces) qui ont des conséquences sur le développement de … Par exemple, que le fait d'avoir les « mains sales » en participant à un crime a une importance, même si le crime aurait été commis de toute façon, ou même aurait été pire, sans la participation de l'agent. Le conséquentialisme positif exige que l'on s'efforce d'aboutir à un état positif des choses, tandis que le conséquentialisme négatif exige seulement d'éviter un état de choses négatif. Ainsi, d'un point de vue conséquentialiste, une action moralement juste est une action dont les conséquences sont bonnes. L’enjeu éthique en art-thérapie, concerne le « care » (le prendre soin) comme complément au « cure » (soigner) et la prise en considération de la qualité de vie de la personne. T. M. Scanlon (en) émet par exemple l'idée que les droits de l'Homme, qui sont communément considérés comme un concept déontologique, peuvent seulement être justifiés par les conséquences de l'instauration et du maintien de ces droits[5]. Aussi, certaines autres personnes, comme Socrate, affirment que des opinions différentes ne peuvent être toutes deux porteuses de vérité, car la vérité en tant que telle ne doit comporter aucune contradiction. Formulation du premier argument (« je crois que p parce que q ») : Je pense qu’il est raisonnable de croire qu’une vérité est possible au-delà des opinions personnelles, parce que dans le cas contraire on serait conduit à admettre que des contradictions sont valables. L'éthique de la considération prend sa source dans les morales antiques, mais elle rejette leur essentialisme et s'appuie sur l'humilité et sur la vulnérabilité. On se souvient d’ailleurs que c’est, en quelque sorte, la raison pour laquelle même si Socrate ne prétendait pas détenir la vérité (il disait que la seule chose qu’il savait, c’était de savoir qu’il n’avait pas de certitude), il croyait tout de même que la vérité existait et que par conséquent elle se devait d’être universelle (c’est-à-dire, qu’elle ne pouvait pas changer d’une personne à l’autre, ou d’une époque à l’autre, sinon on retournerait aux contradictions et ce ne serait plus une vérité). Il faut croire qu’une vérité est possible pour pouvoir croire que certaines interprétations sont meilleures, et que d’autres sont moins valables. Mais alors, argumente Moore, la plupart des conséquentialismes sont incohérents, car ce sens inné du bien moral est la seule chose à quoi l'on puisse faire référence[4]. Il collabore à PhiloTR depuis 2005. Dans sa Méthode notamment, Edgar Morin veut soumettre la Science à la question éthique et instituer la fraternité en éthique de la complexité. Translation Spell check Synonyms Conjugation. Pour Protagoras, cela ne peut pas être fait sans qu’entre en jeu comme points de références, un mélange de repères constitués de notre sensibilité, de nos propres expériences, de notre culture, notre éducation, les croyances et modes de vie de notre époque, notre vision du monde, etc. Les étudiants et les fonctionnaires, par exemple, s’adonnent fréquemment à des activités d’application des connaissances qui devraient être évaluées dans une perspective éthique. Il est par ailleurs notamment l'auteur d'un essai sur la création, le sens et l'interprétation (Éditions Nota bene, 2005) ainsi que d'autres publications avec des éditeurs reconnus. Qui juge, et comment, ce que sont les conséquences d'une action ? En quelque sorte, la vérité doit être indépendante de nous, ce qui n’est pas évident pour les valeurs. Plus précisément, Protagoras et les sophistes prétendaient que la vérité n’existe pas au niveau des jugements de valeur et d’interprétation, estimant que toutes les opinions se valent puisqu’elles reflètent toutes à leur manière quelque chose de vécu au travers d’expériences particulières. "Centre-ville", Montréal (Québec) H3C 3J7 Coordination Téléphone : 514-343-6111 poste 2958 (Valéry Giroux) 514-343-6111 poste 2932 (Jean-Philippe Royer) Cependant, quatre conceptions se détachent et servent de référence. Or, il faut remarquer que c’est bel et bien là une « action » accomplie par Protagoras lui-même sans s’en rendre compte, lorsqu’il dit qu’il n’y a rien au-delà des opinions : en disant cela, il ne fait pas que faire du bruit avec sa bouche, il prétend dire quelque chose de valable, quelque chose qui correspond à la réalité. 3 De C. Dejours voir Souffrance en France, Paris, Seuil, 1998 ; « Aliénation et clinique du travail » ; 2 À ce jour, particulièrement la psychopathologie au travail, la psychologie et la sociologie du travail ont abordé diverses causes possibles de cette souffrance. Certaines personnes[qui] ont alors rétorqué que l'agent a l'obligation morale de s'informer autant que possible sur la situation avant de déterminer la ligne de conduite la mieux appropriée. Par exemple, Thomas Nagel soutient que le conséquentialisme échoue à prendre en compte de manière appropriée les individus affectés par une action donnée. Translations in context of "prendre cela en considération" in French-English from Reverso Context: Je pense que nous devrions vraiment prendre cela en considération lorsque nous rendrons notre avis final. Cependant, on peut tout aussi bien envisager une théorie conséquentialiste se préoccupant uniquement de réduire les mauvaises conséquences, par exemple un utilitarisme négatif, qui cherche à minimiser les souffrances plutôt qu'à augmenter le bonheur. We use your LinkedIn profile and activity data to personalize ads and to show you more relevant ads. Un déontologiste affirme donc que nous devrions suivre nos règles morales quelles qu'en soient les conséquences. Section #2 : conceptualisation des termes du sujet posé. C'est pourquoi certaines personnes ont affirmé qu'une théorie conséquentialiste ne peut exiger plus de l'agent, que de choisir l'action qui lui paraît la meilleure compte tenu de sa connaissance de la situation. D'autres théories adoptent simultanément plusieurs biens, qui doivent tous être promus sans que l'un soit prioritaire sur les autres. Et puis, si l’on considère qu’une vérité est possible pour les valeurs, il y a un espoir que la vérité puisse transformer, qu’elle puisse renouveler la manière de voir les choses. Divers autres remodelages actuels de l'utilitarisme peuvent refléter les formes de conséquentialisme décrites ci-dessous : L'égoïsme, comme morale, est un conséquentialisme, dans lequel les seules conséquences qui importent sont les conséquences pour l'agent acteur. Parcourez les exemples d'utilisation de 'considération d'ordre social' dans le grand corpus de … Section : être en mesure de concevoir une objection pertinente que l’on pourrait adresser à votre prise de position et être en mesure d’y répondre par un autre argument, Articulation d’un argument que l’on pourrait vous objecter, (c’est-à-dire, un argument en faveur de la position adverse dont vous êtes conscient – la question philosophique ayant forcément un caractère controversé). nécessaire] préfèrent prendre pour objectif la maximisation de la satisfaction des préférences (« utilitarisme des préférences »). Certaines affirment que l'agent moral doit agir de manière à produire de bonnes conséquences, même s'il ne produit pas les meilleurs résultats possibles. En d'autres termes, qu'est-ce qui détermine un 'bon' état de choses ? Section #4 : la prise de position et l’argumentation, Votre thèse (votre prise de position sur la question philosophique ; il n’y a pas de point, c’est personnel). C’est comme si, en examinant quelle est la valeur à accorder aux jugements de valeur, il disait qu’il est vrai qu’il n’y a pas de vérité possible. Cependant, si on considère qu’il n’y a pas de vérité au niveau des jugements de valeurs et d’interprétations, alors une conséquence fondamentale est qu’il est alors par principe impossible de déterminer lequel des jugements est le plus juste ou exacte (ce qui présuppose la vérité). Il s'ensuit que le conséquentialisme ne saurait être moral puisqu'il est loin de toute éthique, le jugement personnel (juge unique, juge inique) n'amenant finalement que l'inverse de ce que recherche celui qui ne se donne de loi que celle se trouvant toujours être a son bénéfice (la bonne conséquence de mes actes). L’Énoncé d’éthique de la Défense renferme un ensemble de principes et d’obligations éthiques de base qui répond bien aux besoins d’ordre éthique de l’institution militaire. Mais on peut aussi envisager un conséquentialisme centré sur l'établissement de règles de conduite : l'instauration d'une règle déterminée a-t-elle de bonnes conséquences ? Plus radicalement, William Gass affirme que les théories morales telles que le conséquentialisme sont incapables d'expliquer correctement en quoi une action mauvaise est mauvaise. ... considération des principes de cette Charte et impose de se poser des questions fondamentales : On oppose généralement le conséquentialisme aux éthiques déontologiques, lesquelles mettent l'accent sur le type d'action plutôt que sur ses conséquences, et à l'éthique de la vertu, laquelle se concentre sur le caractère et les motivations de l'agent. Une propriété importante de nombreuses théories morales normatives telles que les conséquentialismes est leur capacité à produire des jugements moraux concrets. Explication du lien entre l’argument et la position de l’objection : Protagoras, l’un des plus célèbres sophistes, disait que « l’être humain est la mesure de toutes choses ». On parle respectivement de théories centrées sur l'agent ou au contraire, neutres pour l'agent. Assez proche à première vue, se trouve le conséquentialisme eudémonique, qui considère comme but, une vie remplie, épanouie, ce qui peut aller de pair ou pas avec un grand bonheur collectif. Bref, en disant qu’il n’y a pas de vérité et qu’il n’y a que des opinions et des consensus… eh bien, il prétend dire quelque chose de vrai à propos de la valeur à accorder aux jugements de valeur et d’interprétation. Le terme « conséquentialisme » a été inventé par Elizabeth Anscombe dans son article Modern Moral Philosophy publié en 1958 [1], [2], essai critique envers ce point de vue moral.Depuis lors, le terme a largement investi la théorie morale anglophone. Il tient pour juste l'action qui engendre le plus de bonheur pour l'ensemble de tous les agents, le bonheur étant défini comme la maximisation des plaisirs et la minimisation des peines. Donc, vouloir estimer les conséquences de ses actions relève plus de la croyance que de la philosophie, donc du fait de ne pouvoir poser une éthique ou une philosophie à partir de ce que l'on ne connaît pas a priori (les conséquences), ce qui irait à l'encontre de toute volonté d'une éthique ou morale liée à une épistémologie. Ainsi Robert Nozick défend-il, comme on a vu, une théorie essentiellement conséquentialiste, mais qui incorpore des conditions aux bords inviolables qui restreignent les types d'actions qui sont permis aux agents[5]. Et puis, après tout, combien de fois est-ce qu’on entend des phrases telles que : « à chacun sa vérité ». Pour beaucoup de conséquentialistes, cette critique n'est pas valide : après tout, le conséquentialisme accorde la plus grande valeur aux conséquences. Ça nous force à plus de modestie, à plus d’humilité en nous rappelant que ce qui nous convainc et que nous tenons pour vrai ne correspond pas nécessairement à ce qui en est réellement ou à ce qui devrait être. Il est bon de se le rappeler, ne serait-ce que pour éviter de confondre notre point de vue ou celui d’un groupe dominant avec la Vérité. Moore en affirmant l'impossibilité d'analyser ce qu'est le bien, et en concluant que les bons états de choses n'ont pas forcément d'autre propriété commune que celle d'être bons[4]. Dans Théorie de la justice, Rawls affirme que si on demandait leur avis aux gens, ils préféreraient les principes kantiens par rapport au conséquentialisme de l'utilitarisme. nécessaire] que si chaque individu poursuit des buts égoïstes, il en résulte finalement les meilleures conséquences pour tout le monde[9]. La considération de la charge virale, le sérotriage (choisir son partenaire selon son statut sérologique vis-à-vis du VIH) ou encore le traitement comme prévention sont moins connus des répondants à l’étude que les méthodes présentées lors de la première manchette. L'utilitarisme est, historiquement, la principale théorie morale conséquentialiste. Cela dit, il m’a cependant semblé que l’objection méritait aussi d’être considérée sérieusement : nous ne sommes après tout que des êtres humains et nous n’avons jamais nous-mêmes un point de vue absolu. Ainsi, alors que les « conditions aux bords » de Nozick restreignent le comportement de manière absolue, Amartya Sen propose une théorie reconnaissant l'importance particulière de certaines règles sans les rendre absolues pour autant[5]. Exemple venant illustrer votre argument, développé en prenant le soin de faire ressortir les liens entre votre illustration et l’argument : Par exemple, avant la guerre de Sécession aux États-Unis, dans les États du Sud plusieurs croyaient que l’esclavage était moralement acceptable (sous prétexte que ceux-ci étaient logés et nourris, notamment). L'égoïsme autorise donc les actions bonnes pour l'agent, même si elles nuisent au bien-être général. Deuxièmes Journées de méta-éthique, Université de Laval, Québec Mars 2012. Selon elle, les théories conséquentialistes tiennent les agents moraux pour responsables des conséquences d'actions non intentionnelles et ignorent donc le caractère moral de l'agent impliqué[2]. L’éthique lui demande davantage : assumer personnellement ce refus, être capable de le justifier sur le plan des valeurs, reconnaître l’impact négatif de … Cependant, plus récemment, le conséquentialisme a subi des attaques d'un genre similaire. Comme il n'y a dans ce cas aucune conséquence suprême à viser, les conflits entre les différents biens doivent être résolus par l'intuition et le discernement de l'agent, selon le contexte. Par ailleurs certaines règles proposées par des déontologistes s'intègrent très bien dans une perspective conséquentialiste. On peut distinguer divers types de conséquentialismes selon les êtres affectés qu'ils prennent en compte et dans quelle mesure : Le premier clivage sépare les théories permettant que l'agent suive, au moins partiellement, son propre intérêt ou sa propre motivation et les théories requérant que l'agent poursuive certaines fins indépendamment de ses propres intérêt et motivation. Du point de vue de l'utilitarisme classique, une action est bonne s'il en résulte un accroissement global de bonheur, et la meilleure action est celle qui donne lieu au maximum de plaisir et au minimum de peine. Comme le déontologisme, le conséquentialisme soutient en effet que se comporter moralement implique l'observance de règles. Édouard-Montpetit 3ème étage, bureau 313 Montréal (Québec) H3T 1J7 Canada. Étant donné que les opinions varient, il peut arriver que deux personnes aient une opinion totalement contraire sur un même sujet. À l’inverse, si une vérité est possible, ça ne veut pas nécessairement dire que l’on va s’entendre sur la vérité ou partager les mêmes idées, mais au moins il y a alors une base sur laquelle discuter qui soit autre chose que notre seul ressenti en « j’aime » ou « j’aime pas » – ou « je m’en fous ». Dans la même veine, Bernard Williams a jugé le conséquentialisme aliénant dans la mesure où il requiert des agents qu'ils mettent trop de distance entre eux-mêmes et leurs propres projets et engagements. Ou encore, lorsqu’un homme ouvrant la porte à une femme est jugé par certains comme galant, tout en étant jugé par d’autres comme paternaliste. L’assistant(e) de projet senior est responsable du bon fonctionnement des opérations quotidiennes du(des) projet(s) et assure un bon fonctionnement des … Cela ne pose pas nécessairement de problèmes criants pour les jugements de fait ou pour les sciences physiques, puisqu’il est alors question de décrire une réalité extérieure à nous, où notre sensibilité n’a pas à entrer en jeu.
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